Là où d'autres séries portent leurs combats à des échelles cosmiques de folie, Sword of the Stranger captive par sa façon de rendre viscéral un choc d'acier réaliste et concret.
Dans les ruines d'un rituel occulte, le seul obstacle qui empêche le sabreur Nanashi et ses amis de se mettre en sécurité est Luo-Lang, le chef d'une bande d'assassins qui les a poursuivis à travers le Japon.
Tous deux maîtres épéistes de leur côté, l'action ne s'arrête jamais une fois qu'elle a commencé, avec des entailles, des coups de couteau et des contres qui fusent comme des tirs de mitrailleuse.
Il s'agit d'un témoignage de l'impression que peut donner un combat correctement animé, qui reste l'une des plus belles batailles jamais animées, même dix ans plus tard.